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Ici, nous nous lançons dans un tout autre univers : le désir d'explorer la liberté d'être et de paraître,

le désir d'affirmer ses faiblesses et ses joies,

le désir d'affirmer son choix de la discrétion et du secret, ou la fulgurance des couleurs enhardies de soleil,

le goût de la nuit, l'insoumission aux codes,

sa petite virulence, sa grande musique,

son Dead can dance, son Sid Vicious,

son ouragan ou sa minutie subtile,

son désir d'être aux autres un arc-en-ciel,

juste pour survivre

avec un peu plus d'humanité et d'humilité...

A bas les lois insoutenables de l'académisme,

la quête aux diplômes et le rigorisme des sélections,

à bas l'indifférence aux souffrances ! A bas le stress infernal et l'exigence de qualité, merde à l'académisme et vive la mouvance punk ! 

Juste faire du bruit, son big bang personnel,

pour parvenir à mutualiser nos bonnes énergies

et présenter des oeuvres un peu euphoriques

et pourquoi pas, heureuses et stimulantes pour tous !

 

On ne sait plus

     Si c’est l’air,

     Ou la fleur,

     Ou l’oiseau.

     Et ça chante

     Et ça embaume,

     Et tout cela

     Allume le feu des visages

     Et la raison s’enivre du plus doux des breuvages.

 

Vladimir Maïakovski

Tissage et gravures : Anne Schatzman.

Expositions de "L'Art maigre" avec D.Villermet 

dans des locaux désaffectés, écurie-grange-étable...

 

LE NOM DE LA LETTRE SUFFIT, par Daniel René Villermet

(Le Petit Augre Villepail 53250)

-à paris j'ai fait une 100n de fotos, SDF 1/4tons sur grilles d'aération tromé, co1 de portes, squares dont “pol p1lev“, trottoirs, couchages sacs, couvrtures de survie, tentes méd’c1 du monde... exposer

-je me trompe, crois qe, j’eu pu être Zadiste, medef/patrons 100 coeur s’m pas eux-mm dscendants proches idm nient, leurs voles dtruisent la reçourss, mi en ayant bav/chié en usines à engrsc ça 3 dcnnies et pour couronner le tout ceriz sur le gâtox de -1984 à 1987- sdf .franss d’en bas. chômeur, 1digent, mémoires kzi d’âne o 1,69m à ordi couchées, ou plutonium ssaie, nuclér pas fait pour 1 monde meilleur pour enrichir zélitox/zéluxoïdes, ssaie de résoudre laids tares qe la 100sue 1% 0,01% milliardiz planétr suicidr (mps) sm volant milliards d’€/$ 1fos de ses monstruosit écolojco/sociales ça censure enflés doublés d’enqlés, ça textes titres “noms“ des gu1des dortoirs si pas “vrrouillées de brcy“ par le pueur proprio, 1 mm 10po 1 soir pas le lend’m1, "LA R5 Blanche », eu 1 “blanchot moris“ de song pour ça l’avoir "bi1" vendue 100 le connaitre ni sa litrature je connais ri1 en litrature, "LA 2CV ", "LA 4L", "l’austin" andré breton en eut 1

-écrit français popu po1 ample des voleurs vivant de la sueur d’ouvri’r ouvriers, volent d’1 continent l’otre ; -jean-luc bsson- savoir bsc le son msses mssie noblss ss nazis missiles o lieu obez d’à bras raccourcis boulimic orjac 1tense conso d’avionnic le contrr fr kérozn tax’c 1 max rste ptrole lsc dans ses poches bitumineux sables albrta soutr pas bigorner + climat dont social + q’inutile  kpitalisme 1kpable d’otre chooz pire imit extrm chaleur à extrm froid 1% dont € vole kss globale, uranium lsc soutr 

-tant b1 q’mal je relis “l’austin", encore je crois avoir à lire une star litrr 0 blm, -oui- pour ça h’a livre, _ac donné_ pas h’t depuis N/ans, admettons je me fends, savoir lire, _ici il va falloir scrocs cols blancs et assimilés paix m’foutre le soir o lit me lsc lire “l’austin“ k b’zo1 d’1 toilettage, f.a.c étant pas mon choix ortho, coqilles, accords vrbes, réptitions, syntaxe, vilbreq1 en lieu et place de pot dchap’ obes de réactor de tr1 d'attrrissage en lieue et place, dfectueuz pièce sur’t nuc .epr. “flammanville“ et tout près du monstre pour ses dchets nuc dbiles piscine à ciel opn -la hague- p01 protg du trrorisme s’y croit -le nuclér et le trrorisme sont les 2 yeux de la mm m1-, franss 58 réactors ox assassines piss cruciales nazes risqes accentués du pp1 et qe les pp1 100chn, malez sociétal "macrohaine" ne le résout pas le creuz trou du q dchets nuc “Bure“, sous-tnors et tnors des "grands“ partis en fumée prétendent tout en tendant les près cela résoudre 1 max 100 mettant o coffre + grand q’1 homme et otres pdg français PF, malades mentox dcnnies d’1posture fini par sous les gouvrnes couva gnérer dictature des banqiers macronie dcrets-ordonnances-arrêt-49.3 et cie de crs/gm/bac ! - oui, pour dire -la macronie- dictature avorton dotoritr réjmes, dents prsc ils ont eu, 100 suit tabac, éborgné(e)s, 1jurié(e)s, tué(e)s, violé(e)s, refus de l’aéroport NDDL réprimé Zadiste à 2 doigts de la mort m1 coup ventre dfonc, Sivens, Nuit Debout, Triangle des Gonnesse, Bure, Roybon, Europa-City, 1cinérateurs .… o tout aid de trump 5 signes modl de 2 dictateurs sclaves sinois -loi travail- “NE TRAVAILLEZ JAMAIS“ !! Debord Guy tr1 de 3 mots profite à voleuz-rs de 100n de milliers, de millions, de milliards dont € illégox et légox, cac à d’oie 40, mps, paradis fiscox, cols blancs, banditisme grand feignass en même temps chômeurs, en vacances en arrêt maladie, retrait “en marche“ rime avec SDF luxe, ça pend o nez à ça bon coup q bot <<js1/4>> banqier -si tu continues la claçe ouvrir te bottras le q- ! guerre civil friz _-1surection- droit de la constitution_ tu manifstes hop gazé, tabac, mouillé, éborgné, 1sult, tué, GAV, rapide parussion ….. élire représentantes-ts révokblent à tous moment, ton _grand dbat nazional- de tantes t’as k t’le foutre dans l’q   

__à pn coups de gueules Programme CNR Mai 68 pac, réacssion acqis bouffe, s’dit de la vrdure et kss les bl kbanes des ZAD, 7 gent

tr1balle 1 gr1 dgent 200% à l’ouest, macron : coup d’grâce dans le social, po1 final, .hollande. armée assassine “Rémy Fraisse“ drri’r ce crime banqiers nrf de la guerre, ami knadi1 parle -dconomie de la haine- la maquereau/macron/macro/économie en joue argent fou coûte 1VENTR DES COÛTS        -rreurs 1volontr liées à éduc’, combinées à posture FONÉTIC : texte encombrés, é3 trottoirs “blvil paris“ motos vspas, centrale blvil/loire refroidit ses réactors o chode rejet tue flore/fone “edf“ à l’ouest dménage visant à sur ce site “bâtir“ piscine à nuc dchets o lieu de csc d’en chiasse/vomir bi1-être du beaucouple, les laids supr-marchés croulent sous N/chooz de l’sclavage modrne produits en gantes cries inutiles trucs et po1 vendus, empoisonnés 99% dang dont portables, poires, pantalons, poulets, po1ssons contrôleurs billets transports, patates, poisson non poiçon oui, les potirons, parapluies, gouss d’ail, oignons blancs, parapentes, sucre, sl, spaghettis, panoplies, palme huile, pamplemouss, pantografes, parachutes dorés, laids gouvrnants en bandes organisées vol à m1 armées + de kdox faraonics o paranoïac 1% dans le rouge avec les j’approuve boug des beaux jlets jones …. 

-idem 100 qe je pige plus crt1 tr1 de mots, et oubliés d’fac après modif’, dcouvrtes et FONÉTIC vrdoyante o fil de l'écriture ox drni’r pages (plus de mille) écriture akdmic 4000 ne sont pas à 789 1ères, “l’austin“ mini oto mots dgrsc s1plifiés comparer à nano tweet haïku s’rait lo1 1 bouchon pouc, "l'austin" majusqles rares, 0 ponctuation, 0 chapitre ra6me violenss existent pas dans la vie la nature _le litrr gnr cela_ parf1 de mort 1vent pour riches compt gros sous volés, 100tendent a.v lézartistes, et de la plume, plument le salariat sens tripalium, ans d'usines à engrsc ça, ma fille Aurore Schatzman Danseuz Contemporn pas con du tout gnie talent or, compagnie ne fonde _NON !_ étoffe de bl et grande corégrafe, _oui ça ici ponctuassion chang en mots ox lég n/lettres comble pas le "vide" lettres en mo1 mots rstr1 ldorado douces exprimentations à N/ans lumir de çienss redu  

-petite litrature mode dcrire rime à vie ordinr, "l'austin" FONÉTIC légende de "la joconde" "duchamp marsl", dkpante écriture l'akdmic dgrsc, LE NOM DE LA LETTRE SUFFIT, économie encre arbres frais travail temps 01010101... après "le nom de la roz" « éco humbrto », légende à marsl rime ou pas à kpitalisme qe 1porte, ce n’est q’1 légende d’image, ceci n’est pas une bacchante, à csl la  joconde à moustache, sexe plic par le fait qe -léo- petit ami eu, sa Joconde crachée son portrait    

-écolos ox moy1 sofistic tecno polluants i-d il diffuz bagnoles gross du hubloterie écolo milliardr dtta_, l ne rime pas la légende à -csl- a-v droits d'oteurs brevets, vivant brev't secrets et des affr, et du grandissimox “p.boulez“ partitions zic savante écho des plants de sous-mar1 atomic “agosta“, pierre tjrs en boule, boulez de pierre lourd à trner, comme port sa croix, sur la boule/netpla de - en - de trri1 à l'aise, -dpôt jone o bord de ma mini-mare de gou1/3, et roz marron dans bouteilles plastic 1,5l ou c’est 1 mort jone anti-GRÈVE, GRÈVE o fil du temps f’ra macron p’tit maqero nouvo coq, griz o de mini-mare gr1 d’usine d’à côt à ciel ouvrt montagnes de poussi’r de ça ardoiz, l’o de ma mini mare change de couleurs o fil des 16ons, tyfons cyclones tempêtes tornades dqplée kpacit à dtruir religion banko/techno …. 

Peinture - huile sur toile - de Maria Desmée,

sur un texte de France Burghelle Rey.

"je bois" comme ossip

non à la russie

 mais au café

et aux bruits

de la Ville qui

éveille mes mots

rideaux tirés

mes jalousies avalent

le soleil et je suis

l'ami de l'Obscur

comme jude

contre les dogmes "je bois"

de douleur et de joie "

 

France Burghelle Rey

Comme une maîtresse en manque de caresses, la pensée créatrice, rebelle, coléreuse, désire éclater par soif de liberté, se battre contre vents et marées, pour exister, s’introduire de force dans la tête, provoquant un tsunami dans l'esprit, et passer à l'acte. Puis, satisfaite du désordre, se retire comme un homme après l'amour, qui fume une cigarette, le regard lointain, prêt à recommencer.

Texte et toile de Thérèse CIGNA

Texte et toile de Thérèse Cigna

Pensées rebelles

Quatre ou cinq whisky, j'ai oublié,

J'ai bu mon dernier verre et j'ai pris congé.

Dans la ruelle, je frôle les poubelles,

Titube, prête à tomber.

J'ai froid, je claque des dents,

J'ai un rencard, je le pressens.

Dans mon estomac,

C'est la Salsa,

Nuit glauque, dans un quartier sinistré,

Je voudrais m'en aller.

Mais le rendez-vous est fixé, mes pensées plus fortes que la réalité,

Je ne peux plus me dérober.

J'aperçois une forme non identifiée,

Effrayée, je me mets à hurler :

  • Qui es-tu ?

  • Je suis Shétan, Satan, Idriss, les envoyés et les rejetés, je suis l’ange de lumière : Lucifer, l’ange la mort, les djouns, je suis l’Alpha et l’Oméga, Mithra, le tout ;’Univers, le monde, ton monde, l’au-delà, le vide, rien, Ain Sof, le yin et le yang, le positif et le négatif, la force et la faiblesse ; je suis l’homme et la femme, je suis ce que tu veux, le Dieu que tu veux, le mal que tu veux, la beauté et la laideur, la vie et la mort ; je suis ce que je suis et ce que tu es. Je suis dans tes pensées, les plus belles et les plus rebelles.

J'avais peur, peur de ce que je voyais, peur de ce que je pensais, peur de moi.

Toile de Thérèse Cigna

Texte de Nathalie Bataille

 

« Le goût de la nuit »

 

La nuit ce futur

Qui m’appartient

Où la danse de la discrétion

Et du secret prend vie

Elle est celle qui tel un tsunami

Voit naître

Mes pensées rebelles

Ou tous les interdits se précipitent

 

Lui l’inconnu le sait

C’est dans le volcan

D’un monde irréel que

Prend toute la puissance de mon indocilité

Je sais que dans le miroir

De sa pensée

Il se projette en mes mots

Et me les chuchote

 

Que pourraient penser

Tous ces gens

S’ils voyaient nos imaginaires

Se bousculer dans la tendresse de la censure

 

Où je m’offre tel l’arum à la luxure

Du désir

N’a d’égal

Que la distance qui nous sépare

 

Là le mot s’appartenir

N’existe pas

Mais où seule

L’attraction est évidence

 

Nous le savons

C’est

Ce qui fait l’attrait

De cette joute

 

Ce jeu

De cache-cache

Peut ainsi perdurer

Au son de sa voix qui m’apaise

 

© 2019 Nacelle et ses écrits – 15 mai 2019 –Tous droits réservés Code de la propriété intellectuelle - Article L335-2

Toile de Thérèse Cigna,

Texte de Béatrice Vergnaud

 

"Zarbi"

 

C’est un tonbreu qui rentre au bled,

Chez le tonton Grésillard,

Son tonton, un bricoleu qui déchire grave.

Le tonbreu dit que souvent

Pour faire golri l’équipage,

A l’heure où blanchit la cambrousse,

S’arrachent pour pécho à la lênba,

Pécho à la lênba ;

Le captain Jonathan k dix-huit piges

Dit négatif avec la teuté

Mais il dit affirmatif avec le battant.

Puis, le tonbreu trace chez sa daronne

Qu’il voit kiffer la life

Le long des fegol clairs

Mais la reum toujours ssépou

En mode déglingue,

Se baque sous le Mirabeau

Où coule la Neusê.

Alors le tonbreu après avoir géman

Deux zaindou de peucrê

Et fums un garci,

Dit qu’on n’est pas char

Quand on a dix-sept piges

Dit ô combien de rinmar

Combien de capistons

Qui se sont arrachés méga enjaillés

Pécho à la lenbâ !

Mes reufs, qui après nous vivez,

N’ayez le sum contre nous.

Et le tonbreu se dit :

Pourquoi ça fait aps une poésie,

Une bête de poésie de pêche à la lênba ?

Zarbi…

 

Par ordre d’entrée en Seine, remerciements à Prévert,

Baudelaire, Hugo, Desnos, Trenet, Lamartine,  Apollinaire, Rimbaud, Villon

Toile : "Femme jouant de la guitare",

de Konstantin Korovin (1917).

Viens te promener dans mes nuits.…

 

quand cesse le fracas de l'orage, 
la nuit nous libère de sa cage

La nuit s’avance à pas de loup

et je rêve de tes lèvres sur mon cou

me voici revenue à  mon domicile

A près une journée difficile.

 

Je dépose ma veste sur le divan

Me dirigeant vers ma chambre.

Je me prends à rêver, me promenant

dans ses chemins, toi et tes baisers tendres.

 

Nous marchions à grands pas

Dans cette allée ombrageuse,

Toi mon amour, tu me tiens le bras

ta main dans la mienne heureuse

 

Tes  cheveux en épi

tu fumais tranquille

sous mon regard attendrie

Moi , pensant quelle est belle cette ville

 

tout paraît beau lorsqu’on est au bras de celui qu’on aime

lui vêtu d’une belle chemise en jean

elle , laisse apparaître ses formes pleines

il l’emmène, elle le devine

 

c’est ainsi que les amants commencent la nuit
 l'amour s'endort dans ses draps bleuis
Elle a dans ses yeux les étincelles
de mes caresses, je vais la cueillir, 
lui dire qu'elle me brûle comme le soleil,
le coeur en émoi, pour me trahir,


à l'encre de mes doigts
je veux lui écrire sur la peau
qu'auprès d'elle je n'ai jamais froid
mais qu'à ses côtés je me sens le plus beau,


A la porte, un vêtement déposé,
m'invite à courir m'y blottir
où l'amour s’éprend dans des draps froissés
je l'ai aimé si fort, qu'elle est mon plus beau souvenir…

 

Texte tout droits réservés :  Gaelle Bernadette Lavisse. 

Ecrivaine, biographe.

Correspondante de presse dans le Pas-de-Calais.

Le tatouage japonais ou Irezumi, reste très tabou et codifié. Signe distinctif lié à la pègre, il rappelle les Yakuzas et intime le respect. Les éléments naturels sont les motifs les plus récurrents, comme le tigre, le serpent, ainsi que la pivoine, le chrysanthème et la fleur de cerisier. D’autres images, plus mystiques, hantent la culture Izerumi, comme le Phoenix ou le dragon.

 

Quand l’oiseau de nuit nous livre ses secrets

Au coeur de la nuit, la musique enchantée les invite

hommes et femmes se parent

de leurs plus beaux attraits

costumes et paillettes, masques vénitiens

plumes multicolores

tels les oiseaux de nuit révélés

la métamorphose et ses secrets

 

S’opère alors beauté, vices cachés, plaisirs

pensées rebelles, spectacle symbolique

une perfection scénique

la nuit invite au désir

 

oiseaux de nuit, aux plumages attirants

aux plaisirs déviants

les regards appuyés

aux chants poétiques rêvés

 

on assiste à un défilé haut en couleurs

un départ pour la découverte d’une légende

celui des oiseaux de nuit et leurs secrets

un plaisir pour les yeux

une étincelle d’amour et de bonheur

un parfum d’éternité à qui en demande

nul ne connaît leur identité.

 

Texte protégé Gaëlle Bernadette Lavisse

 

Dessin de Marie-Paule Darras : Maïpo.

 

La rébellion, pour une fois, consisterait au regard suprême qui ne dirait plus son Non, un regard qui gagnerait une forme d'invisibilité, de peur d'en recevoir une au travers du visage : une gifle, une esquive, une fuite, une aigreur,

parce que la femme n'a pas à dire son Non.

Alors fuguer de l'intérieur,

sentir sourdre le cri du non-abattement,

le cri du voyage,

la gloire indicible de celle qui voit à travers

- sans jamais le révéler

qu'aux soeurs taiseuses : 

Ariane, je tire sur ton fil, le raccorde à mon fil, et je le retisse plus fort, plus cru, plus silencieux encore.

Pour sortir du labyrinthe.

Fazia Raja, "Pour une fois".

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